ETF PEA Performances

Meilleurs ETF PEA 2025 : le palmarès des performances

Ce qu’il faut retenir : Le classement 2025 des ETF éligibles au PEA marque le triomphe des stratégies sectorielles sur les indices généralistes. Avec une performance record de +70,41%, l’ETF Amundi Euro Stoxx Bank domine largement les débats. Ces supports spécialisés permettent de booster significativement le rendement d’une épargne, bien que le risque de volatilité reste plus élevé.

Est-ce que vous avez l’impression de laisser dormir votre argent alors que d’autres encaissent des plus-values records sur des secteurs que vous ne maîtrisez pas encore ? Pour rectifier le tir, on a décortiqué les tendances actuelles et sélectionné les meilleurs etf pea 2025, ceux qui affichent les résultats les plus explosifs sur une année glissante. Vous allez voir que miser sur les bonnes thématiques ou oser certaines zones géographiques spécifiques peut radicalement changer la donne pour la performance globale de votre Plan d’Épargne en Actions dès aujourd’hui.

  1. Le palmarès 2025 des 11 meilleurs ETF PEA
  2. Les ETF thématiques : les paris sectoriels gagnants de l’année
  3. Les marchés émergents : entre surprise grecque et diversification asiatique
  4. Le smart beta : quand l’investissement devient plus « intelligent »
  5. Les poids lourds des marchés développés : la base d’un portefeuille
  6. Comment passer à l’action et ouvrir un PEA en 2025 ?

Le palmarès 2025 des 11 meilleurs ETF PEA

Les critères de sélection pour ce classement

Soyons très clairs dès le départ : ce classement ne constitue absolument pas un conseil en investissement personnalisé. L’analyse repose strictement sur la performance glissante sur un an, arrêtée de mi-novembre 2024 à mi-novembre 2025. Gardez en tête que les marchés bougent quotidiennement et que ces chiffres sont une photographie à un instant T.

Le PEA reste une enveloppe fiscale redoutable pour l’investisseur français, même si le choix d’ETF semble parfois restreint. Heureusement, la réplication synthétique change la donne, offrant un accès légal aux marchés internationaux via une astuce d’ingénierie financière parfaitement maîtrisée.

Pour situer le contexte, prenons notre baromètre habituel : l’Amundi PEA S&P 500. Il affiche une performance modérée de +6,13% sur la période. Ce chiffre est essentiel car il servira de point de référence neutre pour jauger la surperformance réelle des autres fonds du classement.

Je le répète souvent : les rendements passés ne garantissent rien pour l’avenir. Mais ils restent un indicateur précieux pour identifier les secteurs qui ont le vent en poupe et comprendre la dynamique actuelle.

Tableau récapitulatif des 11 ETF PEA les plus performants en 2025

Voici le résumé visuel des champions de l’année pour votre portefeuille. C’est l’outil idéal pour scanner rapidement les opportunités et comprendre la hiérarchie des rendements avant de vous perdre dans les détails techniques de chaque catégorie.

Nom de l’ETFCatégoriePerformance 1 anPoint d’attention (Risque)
Amundi Euro Stoxx BankThématique+70,41%Très dépendant des taux d’intérêt.
Amundi MSCI GrèceMarchés Émergents+49,10%Risque pays très concentré.
Amundi MSCI EMU Value FactorSmart Beta+27,15%Le style « Value » est cyclique.
Amundi PEA Asie ÉmergenteMarchés Émergents+21,54%Dépendance forte à la Chine.
iShares Core MSCI EMUMarchés Développés+20,19%Exposition forte aux banques/cycliques.
Amundi PEA ÉmergentMarchés Émergents+19,28%Volatilité inhérente aux émergents.
Amundi Nasdaq 100 Daily Leveraged (LQQ)Thématique (Levier)+18,82%Volatilité extrême, risque de « beta slippage ».
Amundi Stoxx Europe 600 IndustrialThématique+17,2%Sensible aux coûts de l’énergie.
SPDR Euro Stoxx Low VolatilitySmart Beta+14,63%Sous-performe en marché haussier.
iShares MSCI Europe Info TechThématique+13,69%Valorisations souvent tendues.
Amundi Nasdaq 100Thématique+11,02%Forte concentration sur les GAFAM.

On remarque immédiatement la domination écrasante des thématiques bancaires et de certains marchés de niche. Le secteur financier a littéralement explosé cette année, laissant loin derrière les indices généralistes classiques que nous avons l’habitude de suivre.

Les ETF thématiques : les paris sectoriels gagnants de l’année

Maintenant que la photo de famille est faite, regardons de plus près les stars de l’année : les ETF thématiques qui ont littéralement explosé les compteurs.

Amundi Euro Stoxx Bank : le grand vainqueur avec +70,41%

L’Amundi Euro Stoxx Bank s’impose comme le champion incontesté de 2025. Cette performance exceptionnelle résulte d’un cocktail parfait : des taux d’intérêt élevés qui gonflent les marges bancaires, des valorisations qui étaient au ras des pâquerettes et une économie européenne plus solide que prévu.

C’est une performance incroyable, soyons clairs, mais il ne faut pas s’emballer outre mesure. Nous sommes face à un pari sectoriel pur et dur, pas un fonds de portefeuille diversifié pour le long terme.

Le vrai point d’attention reste la dépendance totale aux politiques monétaires actuelles. Si la BCE décide de baisser ses taux plus vite que prévu, la fête pourrait se terminer brutalement pour les investisseurs.

Amundi Stoxx Europe 600 Industrial : le retour de l’industrie européenne (+17,2%)

Cet ETF surfe habilement sur la vague de la réindustrialisation en Europe. Avec des poids lourds comme Siemens, Schneider Electric ou Safran, la performance s’appuie sur des carnets de commandes pleins et un redémarrage concret de la production.

À mon avis, c’est une thématique bien plus solide et moins volatile que le secteur bancaire. C’est un investissement direct dans l’économie réelle, ce qui est rassurant pour la stabilité du portefeuille.

Attention toutefois au risque majeur : une forte sensibilité aux coûts de l’énergie et aux tensions géopolitiques qui peuvent gripper la machine.

Le match de la tech : Nasdaq vs tech européenne

Le match oppose deux visions distinctes de la technologie. D’un côté, l’iShares MSCI Europe Information Technology (+13,69%), plus ancré dans l’économie réelle avec les semi-conducteurs et l’automatisation. De l’autre, l’Amundi Nasdaq 100 (+11,02%), concentré sur les géants américains comme Apple et Microsoft.

La tech européenne a remarquablement bien résisté cette année. L’optimisme général autour de l’IA a profité à tout le monde, mais la tech du vieux continent est perçue comme moins « bulleuse ».

Le risque commun demeure évident : des valorisations souvent élevées qui ne pardonnent rien. Une déception sur les résultats ou une remontée des taux peut faire très mal aux cours de bourse.

Si vous voulez mieux comprendre ces mécanismes pour vos placements, je vous suggère de lire un guide complet sur les ETF pour ceux qui veulent approfondir le sujet.

Le cas du LQQ : le levier sur le Nasdaq, un pari à haut risque

L’Amundi Nasdaq 100 Daily Leveraged (LQQ) affiche une performance de +18,82%. Son but est simple : doubler la performance quotidienne du Nasdaq 100. J’insiste lourdement sur ce mot : quotidien.

Pourquoi la performance n’est-elle pas exactement 2x celle de l’indice ? C’est l’effet de la non-linéarité des variations, ou « beta slippage », qui peut dégrader la performance sur le long terme, surtout en cas de volatilité.

C’est un outil pour traders avertis, pas pour un investisseur passif qui veut dormir tranquille. Le risque est maximal. Renseignez-vous bien sur cet ETF à effet de levier avant de toucher à ce genre de produit.

Les marchés émergents : entre surprise grecque et diversification asiatique

Laissons les paris sectoriels de côté. Les plus grosses performances viennent aussi de zones géographiques inattendues, la preuve que les marchés émergents réservent toujours des surprises.

Amundi MSCI Grèce : la performance hallucinante de +49,10%

C’est l’outsider absolu de ce classement. Avec une hausse brutale, cet ETF surclasse la concurrence et surprend tout le monde. Ce score ne sort pas de nulle part : il valide un redressement économique puissant de la Grèce, porté par un tourisme record et des banques enfin assainies.

L’indice a joué finement sa partition. Il intègre stratégiquement Coca-Cola HBC, un géant de la consommation, pour lisser la volatilité et offrir une meilleure représentativité du tissu économique local.

Soyons clairs : c’est un pari sur un seul pays. C’est extrêmement risqué, presque spéculatif. Ce n’est surtout pas un fond de portefeuille, mais un ticket de loterie qui a payé fort en 2025.

Le duo asiatique : Amundi PEA Asie Émergente vs Amundi PEA Émergent

Regardons maintenant le match des géants. L’ETF Asie Émergente (+21,54%) cible spécifiquement les dragons asiatiques : Chine, Inde, Taïwan et Corée du Sud, totalisant 856 positions. C’est un pari pur sur le dynamisme technologique de la zone.

En face, l’ETF Émergent plus large (+19,28%) joue la carte de la sécurité avec 1066 composants. Il ne se limite pas à l’Asie mais englobe l’Amérique Latine, l’Europe de l’Est et même l’Afrique.

L’écart de performance est net : le focus asiatique a payé cette année. Mais attention, cela vous expose directement aux humeurs de la santé économique de la Chine et aux tensions géopolitiques de la région.

Mon avis est tranché : si vous voulez dormir tranquille, l’ETF large reste plus prudent et simple à gérer. L’ETF Asie est réservé à ceux qui ont une conviction inébranlable sur le réveil asiatique.

Faut-il encore investir sur les émergents en 2025 ?

La question mérite d’être posée. Oui, il faut y aller pour la diversification. Ces marchés offrent un moteur de performance distinct des économies vieillissantes de l’Occident. C’est une brique indispensable pour un portefeuille diversifié qui vise loin.

  • Les 3 raisons principales d’inclure les émergents : Potentiel de croissance démographique et économique supérieur. Décorrélation (partielle) avec les marchés développés. Accès à des secteurs de consommation et de technologie en plein essor.

Ne nous voilons pas la face : la volatilité est le prix à payer, tout comme les risques politiques. Il faut avoir les nerfs solides pour supporter les secousses.

Pour la majorité des épargnants, une petite poche de 5 à 15% via un support large comme l’Amundi PEA Émergent reste la stratégie la plus raisonnable.

Le smart beta : quand l’investissement devient plus « intelligent »

Après avoir exploré les paris géographiques, changeons de braquet avec le Smart Beta. L’idée n’est plus d’acheter le marché aveuglément, mais de filtrer les actions selon des critères chirurgicaux.

Amundi MSCI EMU Value Factor : le retour en grâce du style « Value » (+27,15%)

Imaginez faire vos courses boursières uniquement pendant les soldes. C’est l’essence de cet ETF : il cible des sociétés que le marché estime sous-évaluées malgré des fondamentaux solides. TotalEnergies est l’exemple type de ces géants rentables parfois boudés par la foule.

En 2025, cette approche a payé. Face aux taux élevés et à l’incertitude, les investisseurs ont délaissé les rêves de croissance lointaine pour revenir au réel : des entreprises rentables et stables.

Attention toutefois, le style Value est cyclique. Il brille aujourd’hui, mais peut traîner la patte si la tech s’envole à nouveau. Ce n’est pas une martingale infaillible à détenir les yeux fermés.

SPDR Euro Stoxx Low Volatility : l’amortisseur de chocs (+14,63%)

Cet ETF ne vise pas le record de vitesse, mais la sécurité avant tout. Il sélectionne spécifiquement les actions les moins volatiles de l’indice pour réduire les secousses de votre portefeuille. La priorité absolue est la stabilité du capital investi.

Il agit comme un facteur défensif redoutable. C’est votre amortisseur personnel : il prouve sa valeur quand les marchés corrigent, tout en délivrant une performance correcte quand tout va bien.

Le prix de cette tranquillité ? Il sous-performe souvent lorsque la bourse s’emballe à la hausse. C’est un choix conscient pour les investisseurs prudents qui privilégient la protection à la spéculation pure.

Smart Beta : une bonne idée pour votre PEA ?

Le Smart Beta est une option séduisante pour dynamiser un portefeuille passif un peu trop lisse. Cela permet de sur-pondérer une conviction forte, comme le Value ou la faible volatilité, sans avoir à faire du stock-picking hasardeux.

Mais ne tombez pas dans le piège de la complexité inutile. Chaque facteur a ses cycles propres. Penser avoir trouvé une formule magique est une erreur ; chasser la performance passée en sautant d’un facteur à l’autre mène souvent à l’échec.

Considérez ces ETF comme une diversification satellite, pas plus. Le cœur de votre épargne doit rester sur des indices larges. Pour aller plus loin, vous pouvez étudier une stratégie PEA pour les années à venir plus globale.

Les poids lourds des marchés développés : la base d’un portefeuille

Assez parlé des paris et des stratégies complexes. Revenons aux fondamentaux. Un bon portefeuille PEA se construit d’abord sur des ETF larges qui couvrent les marchés développés.

IShares Core MSCI EMU : le bon élève européen (+20,19%)

Cet ETF s’impose comme le pilier incontournable pour cibler la zone euro. Il capture la performance des grandes et moyennes capitalisations, garantissant une base solide. C’est l’outil idéal pour une exposition diversifiée sans complexité inutile. Vous investissez ici dans le cœur battant de l’économie européenne.

Il écrase littéralement le STOXX Europe 50 et 600 cette année. Pourquoi un tel écart ? L’absence totale du Royaume-Uni, véritable boulet économique, a libéré le potentiel de croissance de l’indice.

Attention toutefois à la forte exposition aux banques et aux valeurs cycliques. Ces secteurs restent très sensibles aux moindres secousses économiques. Si la conjoncture se grippe, cet ETF en souffrira immédiatement.

Et le MSCI World dans tout ça ?

Vous cherchez le MSCI World dans ce classement ? Il n’y est pas. Bien qu’il soit le chouchou des investisseurs, sa performance sur un an glissant n’a pas suffi pour intégrer notre top 11. C’est une surprise, mais les chiffres ne mentent jamais.

Regardez l’Amundi PEA S&P 500 qui plafonne à +6,13%. Ce score modeste reflète un contexte lourd : taux d’intérêt élevés et incertitudes géopolitiques majeures. La croissance mondiale a marqué le pas, freinant net les indices les plus larges.

Faut-il pour autant tout vendre ? Absolument pas. L’ETF Monde demeure la base la plus saine et diversifiée pour bâtir un patrimoine sur dix ou vingt ans. C’est la tortue de la fable : elle finit souvent par gagner la course.

Construire son portefeuille PEA : PEA vs compte-titres

Le PEA doit rester votre priorité absolue pour les actions européennes. Sa fiscalité imbattable après cinq ans est un cadeau rare. Pour les ETF internationaux via réplication synthétique, c’est aussi l’enveloppe reine. Ne passez pas à côté de cet avantage fiscal.

  • Avantages du PEA : Fiscalité douce sur les plus-values. Plafond de versement élevé (150 000€). Accès simple aux ETF.
  • Limites du PEA : Univers d’investissement restreint (pas d’actions US en direct, peu d’obligations).

Le Compte-Titres Ordinaire (CTO) intervient ensuite comme le complément tactique idéal. Il déverrouille l’accès aux actions américaines en direct et aux obligations. C’est l’outil de liberté pour ce qui dépasse le cadre strict du PEA.

Finalement, opposer ces deux enveloppes est une erreur de débutant. Le vrai débat PEA ou compte-titres se résout souvent par l’utilisation conjointe des deux. Une stratégie patrimoniale robuste exige cette complémentarité.

Comment passer à l’action et ouvrir un PEA en 2025 ?

Analyser c’est bien, mais investir c’est mieux. Si ce classement vous a convaincu de l’intérêt des ETF en PEA, voici comment concrétiser.

Choisir le bon courtier pour son PEA

Le choix de l’intermédiaire détermine votre rentabilité future. Les frais de courtage excessifs finissent toujours par grignoter la performance globale sur le long terme. Évitez donc les banques traditionnelles poussiéreuses. Privilégiez systématiquement les courtiers en ligne, bien plus économiques.

Regardez trois critères avant de signer : des frais de transaction bas, l’absence totale de droits de garde et une interface fluide. L’offre d’ETF disponibles doit aussi être vaste.

À titre personnel, j’utilise BoursoBank pour mon PEA. Les frais sont compétitifs et l’ouverture est simple. En passant par mon lien, vous bénéficiez de 80€ offerts : profiter de l’offre BoursoBank.

Les étapes pour investir dans votre premier ETF

Ne vous faites pas une montagne de la procédure technique. Une fois le PEA ouvert, il suffit simplement de l’alimenter par un virement bancaire classique. Ensuite, utilisez le moteur de recherche interne pour trouver l’ETF via son code ISIN.

  1. Ouvrir un PEA chez un courtier en ligne.
  2. Alimenter le compte.
  3. Rechercher l’ETF par son code ISIN.
  4. Passer un ordre d’achat (au marché ou à cours limité).

Voici un conseil pratique pour ne pas se tromper. Pour les débutants, l’ordre « au marché » reste l’option la plus simple à exécuter. Il s’exécute immédiatement au meilleur prix disponible.

Si vous vous sentez encore un peu perdu, pas de panique. Prenez le temps de bien comprendre les mécanismes. Consultez notre guide pour débuter l’investissement pour avancer sereinement.

Et après ? Aller plus loin que le PEA

Le PEA constitue une superbe première brique fiscale, c’est indéniable. Mais la vraie diversification patrimoniale ne s’arrête certainement pas. Il faut regarder ailleurs pour sécuriser son avenir. D’autres supports et classes d’actifs méritent votre attention.

L’assurance-vie offre une flexibilité unique et l’accès aux fonds euros. C’est un outil indispensable. L’assurance-vie, comme celle de Linxea (50€ offerts via ce lien : offre Linxea), est un excellent complément.

Enfin, diversifiez vers la pierre papier pour stabiliser le portefeuille. Cela apporte du rendement récurrent. Pour l’immobilier sans les contraintes, les SCPI via une plateforme comme LouveInvest (25€ offerts ici : offre LouveInvest) sont une option à considérer.

Ce palmarès 2025 prouve que le PEA reste une enveloppe incontournable pour dynamiser votre épargne. Des paris sectoriels audacieux aux valeurs sûres, les opportunités ne manquent pas. Rappelez-vous toutefois que la performance passée n’est qu’un indicateur. L’essentiel est de construire un portefeuille diversifié et adapté à vos objectifs. À vous de jouer

FAQ

Quel ETF a explosé en 2025 ?

Si on regarde les chiffres, c’est le secteur bancaire qui a littéralement explosé les compteurs. L’ETF Amundi Euro Stoxx Bank affiche une performance impressionnante de +70,41% sur un an glissant. C’est le grand gagnant de notre classement.

On note aussi une énorme surprise du côté des marchés émergents avec l’ETF Amundi MSCI Grèce. Il a bondi de +49,10%, profitant du redressement spectaculaire de l’économie grecque. Ce sont clairement les deux « stars » de l’année 2025.

Quel ETF rapporte le plus en 2025 ?

Sans conteste, c’est l’Amundi Euro Stoxx Bank qui rapporte le plus cette année avec son rendement supérieur à 70%. Il a profité à plein régime des taux d’intérêt élevés qui ont boosté les marges des banques européennes.

Cependant, il faut garder en tête que c’est une performance sectorielle très cyclique. Ce qui rapporte le plus une année peut sous-performer l’année suivante si le contexte économique change, notamment si les taux baissent.

Quel est le meilleur ETF pour un portefeuille PEA en 2025 ?

Tout dépend de ce qu’on cherche. Si on vise la performance pure sur 2025, les ETF thématiques (Banques, Industrie) ou Smart Beta (Value) ont été les meilleurs. Mais pour un fond de portefeuille stable, ce n’est pas forcément l’idéal à cause de la volatilité.

Pour la majorité des investisseurs, le « meilleur » choix reste souvent une base diversifiée. Même s’il ne figure pas dans le top 11 cette année, un ETF MSCI World ou un ETF large comme l’iShares Core MSCI EMU (+20,19%) reste plus prudent pour le long terme.

Que puis-je investir dans mon PEA en 2025 ?

Cette année, on a l’embarras du choix. Vous pouvez miser sur des thématiques fortes comme les banques ou l’industrie européenne, qui profitent de la conjoncture. Les stratégies Smart Beta, notamment le facteur « Value » (+27,15%), sont aussi très pertinentes.

N’oubliez pas les marchés émergents pour diversifier. Que ce soit via un ETF large ou un focus sur l’Asie, ils apportent un moteur de performance différent des marchés développés.

Les ETF sont-ils intéressants en 2025 ?

Absolument. Quand on voit que le top 11 des ETF PEA affiche des performances allant de +11% à +70%, l’intérêt est évident. Ils permettent de capter la croissance de secteurs spécifiques ou de pays entiers avec des frais réduits.

C’est d’autant plus vrai que le PEA offre une fiscalité avantageuse. Utiliser des ETF dans cette enveloppe reste l’une des méthodes les plus efficaces pour faire fructifier son épargne.

Quel est le meilleur PEA en 2025 ?

Le « meilleur » PEA est celui qui vous coûte le moins cher en frais. On privilégie toujours les courtiers en ligne (comme BoursoBank ou Fortuneo) par rapport aux banques traditionnelles qui facturent souvent des droits de garde et des frais de transaction élevés.

L’important est de vérifier l’accès aux ETF qui vous intéressent et la qualité de l’interface. Moins vous payez de frais, plus votre performance nette augmente.

Quel placement rapporte plus de 8% ?

Si 8% est souvent considéré comme un excellent rendement annuel moyen en bourse, l’année 2025 a offert bien mieux sur certains segments. L’intégralité des 11 ETF de notre palmarès dépasse ce seuil, le « dernier » du classement (Amundi Nasdaq 100) étant à +11,02%.

Cela prouve qu’en acceptant une part de risque et en choisissant les bons secteurs (comme le Smart Beta Value à +27,15%), on peut viser des rendements nettement supérieurs.